Show simple item record

dc.contributor.advisorBooker, John T.
dc.contributor.authorSevet, Frederique Marie
dc.date.accessioned2011-04-25T19:58:23Z
dc.date.available2011-04-25T19:58:23Z
dc.date.issued2009-12-14
dc.date.submitted2009
dc.identifier.otherhttp://dissertations.umi.com/ku:10566
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1808/7392
dc.description.abstractLe but de cette dissertation est de démontrer qu’Alexandre Dumas est un écrivain de son époque et qu’il a su bien exploiter les modes romanesques de son siècle, comme le Bildungsroman, le roman historique, le roman-feuilleton, le roman d’aventures, le roman de cape et d’épée, parmi d’autres. Il emprunte à tous et s’en inspire, mais pour former son style vif qui lui est propre. Hélas, il a souvent été considéré comme un auteur mineur car son succès était immense auprès du peuple et sa lecture plaisante aux yeux de tous, trop agréable pour les critiques sévères. Un auteur dit populaire n’avait pas sa place parmi les auteurs sérieux. Dumas écrivait vite et il était publié dans des journaux, sous forme de romans-feuilletons, mais ils étaient perçus comme de la littérature facile par les critiques. Ceux-ci lui reprochaient aussi d’utiliser parfois des collaborateurs. Il ne méritait donc, pas, selon eux, une réputation d’auteur sérieux et digne d’être étudié à l’école. Faire un choix d’oeuvres à étudier se révèle difficile tant elles sont passionnantes. Dans les limites de la dissertation, j’ai opté pour trois de ses romans. Les trois mousquetaires (1844) est l’un des plus connus ; Sylvandire (1844) est ce que l’on pourrait appeler le brouillon de ce dernier tant il possède de similitudes (pourtant, il est quasiment inconnu du public) ; Joseph Balsamo (1846-48)1 présente une autre approche au roman d’apprentissage (le héros ne réussit pas). De plus, Les trios mousquetaires et Joseph Balsamo font partie d’une série de romans qui garde certains nombres de personnages au fil du récit : Les trois mousquetaires est suivi de Vingt ans après (1845) et du Vicomte de Bragelonne (1847-50). La suite des aventures de Joseph Balsamo se trouve dans Le collier de la reine (1849-50), Ange Pitou (1851) et La comtesse de Charny (1852-55). J’ai choisi de traiter des premiers tomes de chacun de leur série, dans lesquels le récit de la vie de leur jeune protagoniste dévoile un aspect de sa personnalité d’homme qui mûrit en vivant sa vie d’adulte tout en suivant un parcours initiatique fait d’aventures divertissantes pour les lecteurs. Mon idée centrale est de démontrer que les trois romans que j’ai sélectionnés exposent divers aspects du roman d’apprentissage, mais développés dans une forme caractéristique à Dumas : d’Artagnan (dans Les trois mousquetaires) excelle dans tous ses tests ; Roger, le chevalier d’Anguilhem (le protagoniste de Sylvandire) réussit son apprentissage en passant par des épreuves comiques ; Gilbert (dans Joseph Balsamo), au contraire, tend vers le mal et ne prouve pas sa valeur à la fin du roman. Comme nous allons le montrer, Dumas se distingue par le fait qu’il mélange les styles. Ses romans qui traitent d’apprentissage sont également essentiellement des romans d’aventures qui se déroulent dans un temps historique particulier. J’ai choisi à dessein un roman extrêmement connu (Les trois mousquetaires), un moins connu (Joseph Balsamo) et l’autre pratiquement inconnu (Sylvandire) pour prouver que malgré leur renom ou leur manque de renom auprès du public, ils sont tous les trois très appréciables et ils illustrent chacun un côté différent et particulier du Bildungsroman dumasien. Trois chapitres, lesquels traitent de théorie mais aussi de ces trois romans, composent cette dissertation ; ils sont organisés de façon presque chronologique : le premier roman est Les trois mousquetaires (1844), suivi de Sylvandire (écrit la même année, juste avant Les trois mousquetaires)2 et de Joseph Balsamo (1846-49) ; tous les trois montrent l’évolution de l’écriture et de la pensée de Dumas. Ces chapitres expliqueront comment l’auteur perçoit et décrit l’apprentissage dans ces oeuvres. Les trois romans que j’ai choisis illustrent chacun un aspect différent de ce genre de roman : dans son roman presque inconnu de Sylvandire, il utilise l’humour en décrivant son personnage principal, le chevalier d’Anguilhem, qui arrive tant bien que mal à se faire une place dans la société parisienne. Le roman des Trois mousquetaires présente un apprentissage classique d’un jeune homme, d’Artagnan qui réussit sa formation. Joseph Balsamo contient un personnage secondaire très intéressant, Gilbert, qui révèle une éducation non réussie. Dumas n’est pas un écrivain banal parce qu’il est unique en son genre et qu’aucun écrivain n’a suivi le même parcours littéraire que lui.
dc.format.extent240 pages
dc.language.isoFR
dc.publisherUniversity of Kansas
dc.rightsThis item is protected by copyright and unless otherwise specified the copyright of this thesis/dissertation is held by the author.
dc.subjectRomance literature
dc.subjectApprentissage
dc.subjectDumas, Alexandre
dc.subjectBalsamo, Joseph
dc.subjectLes trois mousquetaires
dc.subjectRoman
dc.subjectSylvandire
dc.titleAspects du roman d'apprentissage dans les romans d'Alexandre Dumas pere: Les trois mousquataires, Sylvandire et Joseph Balsamo
dc.typeDissertation
dc.contributor.cmtememberJewers, Caroline
dc.contributor.cmtememberKelly, Van
dc.contributor.cmtememberHayes, Bruce
dc.contributor.cmtememberVersteeg, Margot
dc.thesis.degreeDisciplineFrench & Italian
dc.thesis.degreeLevelPh.D.
kusw.oastatusna
kusw.oapolicyThis item does not meet KU Open Access policy criteria.
dc.rights.accessrightsopenAccess


Files in this item

Thumbnail

This item appears in the following Collection(s)

Show simple item record