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dc.contributor.advisorKelly, Van
dc.contributor.authorViennot, Gilles André Fernand
dc.date.accessioned2017-05-08T01:21:13Z
dc.date.available2017-05-08T01:21:13Z
dc.date.issued2014-08-31
dc.date.submitted2014
dc.identifier.otherhttp://dissertations.umi.com/ku:13511
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1808/23970
dc.description.abstractIn the last twenty years, Michel Houellebecq has become one of the most prominent French writers, whose international renown is still growing. The author, however, is still misunderstood by some critics, for whom he is a vile masculinist, a sterile polemist, or an agitator as well as a media wizard whose texts lack content and significance. For others, he is discredited by his excessive pessimism and by the strange paradoxes and undecidable or shocking aspects that lie in his writings. In this dissertation, we argue that Houellebecq's message is as strong as coherent, by analyzing his complex argumentation. Firstly, Houellebecq deplores the disaggregation of familial bonds. According to him, this lack of affective education leads to the disappearance of love. Rightfully deemed anticapitalistic, Houellebecq regards the professional world with severity. In the disenchanted and alarmist portrait he renders of the western civilization, by adapting each of his novels to the rapid changes that the world went through, Houellebecq contends that the contamination of meaning by absurdity and suffering, in relation to the impossibility of love, leads to the complete decomposition of reality, and sinks the world into a dark and inextricable simulacrum. An anticapitalistic manifesto as well as a portrait of damaged masculinity, Houellebecq's message revolves around the destructive effects of the overwhelming economic axis which, according to him, rules the western world. This dissertation is informed by the theoretical arsenal and speculative thinking of metaphysician Jean Baudrillard, and philosophers and sociologists Zygmunt Bauman and Gilles Lipovetsky. It mostly refers to three novels by Houellebecq: Whatever (1994), The Elementary Particles (1998), and The Map and the Territory (2010). It describes one of the most important influences of Michel Houellebecq: Oswald Spengler. This work situates Houellebecq in relation to precursors and contemporary writers whose vision of the world and pessimism are in line with his views in several respects: Philippe Djian, Hervé Guibert, Vincent Ravalec, Régis Jauffret and Emmanuel Carrère. Houellebecq's oeuvre is also compared to the feminist vision of writer Marie Desplechin, with the intention of balancing his harshly masculinist vision. Au fil des vingt dernières années, Michel Houellebecq est devenu un auteur français crucial, dont la renommée internationale s'est accrue. Il reste pourtant incompris par une partie de la critique qui voit en lui un vil masculiniste, un polémiste stérile, ou un agitateur médiatique dénué de message substantiel. Pour d'autres, il est discrédité par son pessimisme excessif, et par les paradoxes étranges et le caractère indécidable que ses textes recèlent. Dans cette thèse, nous montrons que Michel Houellebecq délivre un message puissant et cohérent, dont nous nous attachons à détailler l'argumentation complexe. Michel Houellebecq déplore la désagrégation des liens familiaux. Selon lui, ce défaut d'éducation affective et sentimentale débouche sur la disparition du sentiment amoureux. Jugé à raison anticapitaliste, Michel Houellebecq décrit le monde du travail avec une grande sévérité. Dans le portrait désenchanté et alarmiste qu'il dresse de la société occidentale, en s'adaptant avec chaque nouveau roman aux changements rapides que celle-ci a connu entre-temps, l'auteur soutient que cette annexion du sens par l'absurde, conjuguée à l'impossibilité de l'amour, entraîne la déréalisation du monde, et sa plongée dans un simulacre morbide et inextricable. A mi-chemin entre une critique du capitalisme et un manifeste de la masculinité en souffrance, le message de Houellebecq s'axe sur les méfaits du tout économique qui régit la société. Pour cette raison, nous utilisons largement l'arsenal théorique et les pistes spéculatives développés par le métaphysicien Jean Baudrillard, et les sociologues Zygmunt Bauman et Gilles Lipovetsky. Cette thèse s'appuie essentiellement sur trois romans de Michel Houellebecq : Extension du domaine de la lutte (1994), Les particules élémentaires (1998), et La carte et le territoire (2010). Nous offrons également un aperçu théorique de l'oeuvre de l'un des penseurs qui ont fortement influencé Michel Houellebecq, et qui imprègne ses textes : celle d'Oswald Spengler. Cette thèse s'ouvre enfin à quelques précurseurs et contemporains de Michel Houellebecq, qui, sur certains points, partagent la même vision du monde : Philippe Djian, Hervé Guibert, Vincent Ravalec, Régis Jauffret et Emmanuel Carrère. Ce travail présente enfin la vision féministe et féconde de Marie Desplechin, avec l'intention d'équilibrer la vision masculine de Michel Houellebecq.
dc.format.extent397 pages
dc.language.isoen
dc.publisherUniversity of Kansas
dc.rightsCopyright held by the author.
dc.subjectLiterature
dc.subjectcrisis
dc.subjectHouellebecq
dc.subjectmasculinity
dc.subjectpostmodernity
dc.titleLa crise de la postmodernité et de la masculinité dans les romans de Michel Houellebecq
dc.typeDissertation
dc.contributor.cmtememberPasco, Allan H
dc.contributor.cmtememberJewers, Caroline
dc.contributor.cmtememberBooker, John T
dc.contributor.cmtememberBarnard, Philip
dc.thesis.degreeDisciplineFrench & Italian
dc.thesis.degreeLevelPh.D.
dc.rights.accessrightsopenAccess


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